Lorsque le créateur d’un blog est confronté à la croissance de son activité (rédaction d’articles, formations, coachings etc.), il décide parfois de recourir à un rédacteur pour sous-traiter l’écriture d’une partie des articles de son blog.
Ce choix est une solution évidente, mais le blogueur le fait en ayant le sentiment de prendre un gros risque.
Dans cet article, je vous présente la meilleure façon de réussir votre collaboration rédacteur – blogueur. Vous trouverez également ce qui fait la force des bons redateurs blog, ceux qui sont habités à répondre aux demandes des blogueurs et à leurs exigences en matière de copywriting.
Souvent, les premiers collaborations rédacteurs-blogueurs sont décevantes.
Pour le blogueur, un article décevant n’apporte rien de plus qu’un travail qu’il aurait pu produire lui-même en y consacrant 2/3 heures de recherche et de rédaction.
Une fois l’article réceptionné, le blogueur passera du temps à le corriger et à reformuler certaines phrases. Cela diminuera le bénéfice perçu du de la prestation qui se limitera à une expression correcte mais un copywriting inexistant.
Pour le redacteur blog (c.a.d. habitué à travailler avec un blogueur), l’écriture d’un tel article est également décevante.
Il sait qu’il n’a pas été en mesure de fournir tout ce qu’il pouvait donner parce que le client ne l’a pas mis en situation d’écrire une copie de qualité.
Il en est réduit à recycler du contenu déjà existant, sans pouvoir exercer un travail d’analyse. L’article sera SEO friendly, mais ce sera à peu près tout.
Enfin, pour le lecteur, la lecture d’un tel article se limitera au titre et à quelques sous-titre, le tout en moins de dix secondes.
Et il oubliera l’article et son contenu dès qu’il aura quitté le blog.
Ce type de collaboration est donc décevant pour tout le monde. Le blogueur tout comme le redacteur blog doivent pouvoir faire mieux.
Au final, en tant que blogueur ayant formé à la fois des blogueurs et des rédacteurs, j’ai tendance à prendre le parti de ces derniers.
Très souvent, les blogueurs ne mettent pas leurs rédacteurs en situation de réussir tout en attendant des miracles de leur part.
Le meilleur redacteur blog avec lequel j’ai travaillé a commencé par me dire … “Non, je ne vais pas travailler avec vous sauf si vous prenez le temps de …” :
Bref, ce redacteur blog expérimenté m’a aidé à réaliser que plus je prenais du temps à informer mon rédacteur, plus celui-ci avait des chances de me fournir des contenus de qualité, à court terme et à long terme.
Pour le blogueur, une telle clarté lui permettra de trouver plus rapidement la perle rare et d’établir une relation durable.
En fait, si un blogueur est incapable (ou n’a pas le temps) de répondre à ce type de questions, c’est que le problème vient essentiellement de lui et non pas du rédacteur.
Cette incapacité ou indisponibilité est d’ailleurs souvent révélatrice d’un blogueur encore mal positionné.
Le / la redacteur blog (ou rédactrice) ne pourront donc faire aucun miracle pour lui.
Côté rédacteur, le choix d’un blogueur bien positionné et clair dans ses intentions est fondamental.
Cela lui évitera bien des déconvenues.
Avant de s’engager, il doit donc essayer d’identifier des clients :
Si un blogueur mal positionné insiste, il conviendra d’être franc avec lui en lui expliquant pourquoi vous ne pouvez pas (encore) travailler avec lui.
C’est plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsqu’un rédacteur démarre.
Mais le rédacteur doit présélectionner ses clients.
Cela lui évitera de se retrouver embarqué dans une collaboration stressante qui ne lui permettra pas de s’épanouir.
Il progressera plus vite en choisissant des clients de qualité qui lui font confiance et sont prêts à passer du temps avec lui.
Voici maintenant la liste des questions qui permettent à un blogueur et à un rédacteur de réussir leur collaboration :
Décrivez l’article cible :
Les réponses à ces questions peuvent permettre au blogueur et au rédacteur d’adopter à terme une tarification au forfait.
Celle-ci leur permettra de travailler de façon plus confortable.
Un bon redacteur blog saura comprendre les problèmes rencontrés par l’audience du blogueur.
Il arrivera aussi à transmettre dans ses articles les valeurs de son client sur un ton de voix adapté à son image de marque.
Pour y arriver, un bon rédacteur est aussi un bon intervieweur.
Il doit poser des questions ouvertes afin de comprendre la psychologie de l’audience du blog.
Au fur et à mesure des articles rédigés, le rédacteur va :
Pour cela, les points de coordination réguliers sont fondamentaux. Le blogueur ou le rédacteur ne doivent pas avoir peur de les imposer
« Nous devons mettre en place une communication de qualité avant de commencer
Je fais des briefings hebdomadaires. Quel créneau vous arrange ? »
De même, certaines informations très précises sont fondamentales pour une collaboration approfondie. Il ne faut donc pas avoir peur des les demander (ou de les partager)
Les bons clients en blogging sont aussi difficiles à trouver que les bons rédacteurs.
Si une collaboration est couronnée de succès, les 2 parties ont intérêt à rester en contact afin de chercher d’autres opportunités de collaboration.
Blogueurs et rédacteurs ont donc intérêt à boucler un projet proprement en trois étapes :
Beaucoup de rédacteurs l’oublient : les anciens clients sont souvent ceux qui leurs permettent de développer leur votre activité et de trouver des revenus récurrents.
Les blogueurs avec lesquels ils ont travaillé :
De leur côté, les blogueurs ont tendance à réceptionner la copie du rédacteur sans chercher à pérenniser la relation.
C’est une erreur, les bons rédacteurs sont difficiles à trouver. De plus, ceux avec qui ils ont déjà travaillé par le passé sont déjà brieffés et leur feront gagner beaucoup de temps.
J’ai précisé plus haut que les blogueurs et les rédacteurs avaient intérêt à clôturer proprement une mission. Le format idéal est la réunion de clôture. Mais un mail peut très bien faire l’affaire.
Les informations à partager sont les suivantes
Ce point est fondamental, il matérialise une confiance réciproque.
Toutefois, le rédacteur devra formuler explicitement sa demande de témoignage.
Il ne doit pas attendre que celle-ci vienne spontanément du blogueur.
Idéalement, il devra faire cette demande de vive voix lors de la réunion de clôture. S’il n’a pas pu faire ce travail, il pourra envoyer un mail avec la demande suivante.
« Bonjour _____, je suis ravi qu’on ait eu la chance de travailler ensemble et d’atteindre ce résultat. Pourriez-vous m’envoyer un témoignage pour le livre d’or de mon blog ? »
« Bonjour _____, je suis ravi d’apprendre que le projet a eu un impact aussi positif et j’aimerais m’en servir comme étude de cas pour mon audience. Pourrions-nous avoir une discussion sur notre travail »?
Le blogueur rédigera ce témoignage en pensant à l’avenir.
Un rédacteur de qualité s’engagera plus facilement vis-à-vis d’un blogueur qui lui a fait un super retour par le passé.
Même s’il est débordé et qu’il a de gros clients à satisfaire.
Comme pour les témoignages, il faut identifier les futures collaborations à la fin d’un projet. Cela évitera de laisser les opportunités se refroidir.
Maintenant, ce n’est pas toujours possible.
Dans ce cas là, le rédacteur pourra chercher à “réchauffer” un blogueur au bout de six mois en prenant de ses nouvelles et en suivant l’avancement de son projet.
Il pourra alors envoyer un mail de ce type :
« Bonjour ______, ça faisait longtemps ! Comment se porte notre projet ? Les résultats sont-ils toujours positifs ?
Je pensais au projet et j’ai quelques suggestions sur la manière dont vous pourriez vous servir des résultats pour ajouter davantage de valeur. (Vous pouvez proposer d’autres étapes comme une étude de cas, une stratégie de contenus actualisée, une campagne publicitaire…)
Ou encore
“Bonjour _______, ça fait X mois qu’on a terminé le dernier projet. Je voulais vous proposer l’application de ce qu’on a fait à une autre partie de votre business ou qu’on s’adresse à un problème complètement différent”.
Si vous avez lu mes précédents articles, vous avez sûrement noté que cet article ne suit pas l’une de mes recommandations principale : « Écrire pour une seule cible ».
Mais cet article répond à une question qui m’a souvent été posée tant pas des blogueurs comme par des redacteurs blog.
J’ai donc écrit pour les deux publics quitte à faire quelques petits exercices de contorsion que vous avez dû repérer 😉
Autre point, vous aurez aussi remarqué l’emploi peu commun de l’expression redacteur blog. Là aussi, je préfère aujourd’hui solliciter des rédacteurs qui ont l’expérience du travail avec les blogueurs.
Les exigences de ces derniers sont assez différentes de celles des agences plus orientées production quantitative. Le redacteur blog est à mon avis plus proche du copywriter.
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